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SOLILOQUES ET LOGOMACHIE

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SOLILOQUES ET LOGOMACHIE
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28 mars 2007

Vous avez dit journaliste?

Lapinos m'a réjoui tantôt.(http://lapinos.hautetfort.com/)

Il est évident que les journalistes sont des manipulateurs d'opinion et qu'ils ont pour principal défaut celui de ne pas le penser, et lors, de revendiquer leur bonne foi.

Bonne ou mauvaise, il ne s'agit cependant que de foi, une conviction personnelle, intime, une revendication pro domo dont l'essence même porte en soi le doute, l'irrésolu.

Alors, pourquoi l'écrire?

Alors, pourquoi le dire, le redire, en prosélyte de sa propre pensée, avec la candeur, que dis-je, l'innocence, l'ingénuité de celui dépourvu de raison.

Le journaliste se pense  raisonnable. Où est l'erreur ?

Dans la prétention à être, dans l'inhumilité... Tiens, avez vous remarqué que ce mot n'existe pas, qu'ils ne l'ont pas inventé, pour une fois!

Un journaliste, c'est quelque part utile, pour rapporter des faits, porter à la connaissance. C'est tout ce qu'on lui demande.

Qu'il supprime donc les adjectifs, les adverbes qui sont autant de mots issus du subjectif.

Le rêve! Un journaliste objectif, et qui s'arrête à l'objet. Un pot, c'est tout, ni grand, ni petit, ni laid, ni beau, ni, ni... Un pot, et puis une fonctionnalité dans l'histoire, un contenu, un contenant, et qui déborde ou non, et qui entraine telle conséquence, est-ce là suffisant pour comprendre?

J'ai bien dit qui entraine et non pas qui entrainera ou pourrait entrainer. Le futur et le conditionnel ne sont pas des temps de journaliste.

La tâche est rude, n'est-ce pas.

Celui là mérite le respect, celui là seul.

Les autres, tous les autres, ils peuvent continuer, mais qu'ils aient le courage de ne pas revendiquer une carte de presse que, de toutes les façons, la démocratie ne justifie pas. Qu'ils ne s'abritent pas derrière un  statut que la Vérité détruirait sans faille.

C'est mon opinion et je la partage.

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1 mars 2007

BANC DE SARDINES

Que vaut la sardine dans le banc? J'ai l'idée qu'elle n'est rien de ce qu'elle prétend être, ou plus exactement de ce qu'on lui prête pour être.

Elément anonyme et indifférencié du banc, elle est le banc aussi bien dans sa part matérielle qu'immatérielle, ne pouvant exister hors du banc qui seul la justifie.

Quelle part de mouvance individuelle pour la sardine dans le banc? Aucune.

Quelle part de prise de décision, d'initiative, de ligne de force, d'exemplarité? Rien ne permet d'y répondre.

Déterminisme de l'Etre.

Mais que dire du banc?

A-t-il véritablement une matérialité? Peut-on dire de lui, par exemple et par hypothèse, qu'il est une structure polynucléaire quand il n'existe aucun contact formel, matériel entre chaque élément qui le compose?

Non. Le banc est une structure immatérielle, une construction algébrique dite grand A ou petit b selon qu'un prédateur N ou n2 viendra la modifier. Encore observera t-on que la modification de la structure ne sera qu'un épiphénomène intemporel, la structure retrouvant sa fonction dès sa reconstruction à l'identique de ce qu'elle était .

Mais quid de la fonction?

La fonction du banc est une stratégie de défense contre la prédation. Faire masse, paraitre plus grand, plus fort, donner l'illusion d'une compacité imperméable. Toute l'apparence mais aucune réalité, aucune objectivité. Le prédateur le sait, comme il sait que cette apparence d'énormité est un gage de festin. Le spectre a sa fin en lui. Le banc est un monumental paradoxe.

EXERCICE: La réthorique est-elle un moyen de la raison? Vous avez dit paradoxe? Développez.

22 février 2007

REDITES

Ca y est, mon blog est créé. Je vais pouvoir ...

Tiens, qu'est ce que je vais pouvoir? On s'imagine toujours qu'on a des choses à dire, à faire, à faire faire, à faire dire, à dire pour qu'on fasse etc...

et je n'ai rien de tout celà en tête, sauf à pouvoir me l'avouer, noir sur blanc, comme ça, tout à trac.



C'est terrifiant Yvan, cette projection de son moi, de son surmoi, de son sous moi, de son émoi, et moi qui ne pensait à rien d'autre qu'à pouvoir...



Ainsi parlaient, avides du seul pouvoir d'abord, ces candidats à la Présidentielle. Vous en parlerai-je?

Sans doute, quand mes idées seront claires, demain peut-être.  YVAN LE TERRIBLE

J'éprouve un profond dégout ce matin du 12 février 2007.

En choeur, la presse écrite et parlée loue la prestation de Ségo, certes mezzo vocce, mais laudative sur les grands principes. De sens critique, point !

Est-ce bien de notre possible Président dont on parle ? (Possible comme le smic à 1500 €, celà va de soi).

Non. Ils louent une prestation différenciée, un spectacle, une comparaison, mais de raison, point encore.

La comédienne est tout simplement mauvaise, nonobstant un support texte pathétique qui met naturellement en valeur, tant les âmes simples s'y laissent prendre.

La pièce jouée est du répertoire naturaliste . On est à deux siècles de là .

C'est dire que notre public est tout aussi mauvais. Il écoute, bat parfois des mains, respectueux de la convention bourgeoise.

Basta, pourquoi la presse est-elle aussi sotte?

Ne fait-elle qu'entretenir l'illusion d'une dualité plausible, nécessaire, suffisante et simplificatrice de nos idéaux. Tuer Ségo dans l'oeuf, c'est laisser un bestiaire fou se développer, ne plus pouvoir prendre parti, n'avoir plus rien à dire, plus de raisons d'exister.

Ainsi se justifie ce principe pervers, lâche, ignoble: Tenir Ségo la tête hors de l'eau, la laisser vivre pour mieux qu'elle meure, à petit feu, pendant presque deux mois encore.

Oui, ne tentez pas le diable !

Ségo morte, qui de Bayrou ou de Le Pen prendra l'alternative?

Quels effets dans ce combat où l'intérêt de la FRANCE ne sera plus.

Existe-t-il d'ailleurs encore dans ces manigances sournoises où l'on nourrit l'opinion de l'immonde et du putride, phagocytant la hyène sans laquelle point d'existence possible.

C'est tout pour aujourd'hui.

J'ai vomi.

Vous l'aurez compris, la hyéne est tendancieuse, versatile,cyclothymique, instable .

La hyéne est ignare, inculte, improbable (encore) , imbécile parce que décérébrée de naissance.

La hyéne est impubère, immature, irresponsable.

La hyène est surtout illégitime, inconstitutionnelle.

La hyéne n'aime ni ne hait.

La hyène ne fait que sentir. Elle sent , par nécessité, par détermination, le pourri, le décomposé, le putride, parce que sa faim est inextinguible.

La hyéne a jappé cette nuit, régurgitant l'indigéré provisionnel (non,non, pas prévisionnel!) pour s'en repaitre encore plus tard: Sego remonte dans les sondages ! !

Au siècle du tout média, l'opinion publique n'est plus la somme d'opinions individuelles, celles ci étant par système morte-nées parce qu'inadéquates au questionnement.

La fonction crée l'organe.

Dérive de la démocratie et des bonnes intentions.

Athènes est Athènes, mais Athènes fût et n'est plus.

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