Vous avez dit journaliste?
Lapinos m'a réjoui tantôt.(http://lapinos.hautetfort.com/)
Il est évident que les journalistes sont des manipulateurs d'opinion et qu'ils ont pour principal défaut celui de ne pas le penser, et lors, de revendiquer leur bonne foi.
Bonne ou mauvaise, il ne s'agit cependant que de foi, une conviction personnelle, intime, une revendication pro domo dont l'essence même porte en soi le doute, l'irrésolu.
Alors, pourquoi l'écrire?
Alors, pourquoi le dire, le redire, en prosélyte de sa propre pensée, avec la candeur, que dis-je, l'innocence, l'ingénuité de celui dépourvu de raison.
Le journaliste se pense raisonnable. Où est l'erreur ?
Dans la prétention à être, dans l'inhumilité... Tiens, avez vous remarqué que ce mot n'existe pas, qu'ils ne l'ont pas inventé, pour une fois!
Un journaliste, c'est quelque part utile, pour rapporter des faits, porter à la connaissance. C'est tout ce qu'on lui demande.
Qu'il supprime donc les adjectifs, les adverbes qui sont autant de mots issus du subjectif.
Le rêve! Un journaliste objectif, et qui s'arrête à l'objet. Un pot, c'est tout, ni grand, ni petit, ni laid, ni beau, ni, ni... Un pot, et puis une fonctionnalité dans l'histoire, un contenu, un contenant, et qui déborde ou non, et qui entraine telle conséquence, est-ce là suffisant pour comprendre?
J'ai bien dit qui entraine et non pas qui entrainera ou pourrait entrainer. Le futur et le conditionnel ne sont pas des temps de journaliste.
La tâche est rude, n'est-ce pas.
Celui là mérite le respect, celui là seul.
Les autres, tous les autres, ils peuvent continuer, mais qu'ils aient le courage de ne pas revendiquer une carte de presse que, de toutes les façons, la démocratie ne justifie pas. Qu'ils ne s'abritent pas derrière un statut que la Vérité détruirait sans faille.
C'est mon opinion et je la partage.